Un même espace pour deux types de "contrats"
Un même espace pour deux types de « contrats »

Le coaching est orienté vers un résultat opéra­tionnel rapide (décision, action, positionnement).
Nous convenons de sessions individuelles « à la demande » ou de rendez-vous périodiques, à distance ou en face à face,
ou d’interventions collectives en entreprise, coaching d’équipe, de projet, de Codir, d’organisation…

La thérapie vise un épanouissement personnel plus global, donc plus progressif, plus profond.
Le rythme « classique » est une séance hebdomadaire de 45 minutes, des adaptations sont possibles.

La Gestalt est un « art de la relation », et permet de mobiliser dans notre dialogue vivant toutes les dimensions de l’existence et de l’action : la parole, les émotions, le corps.

Sur le fond

Ma façon de faire et d’être n’est pas très différente dans ces deux situations. Mon intention reste de vous aider à percevoir où vous en êtes, ce que vous souhaitez changer et comment.

Votre intention, donc le contrat qui nous lie, même verbal, modifiera ce que nous nous autoriserons à explorer, et jusqu’à quelle profondeur. Le coaching ne permet pas de soigner vos blessures profondes, mais nous pouvons les nommer et repérer ce qu’elles entraînent sur vos sentiments et réactions dans des situations répétitives, par exemple.

Engagements mutuels

S’il y a prise en charge par l’entreprise, il s’agit d’un coaching, avec un contrat spécifique précisant les objectifs principaux, les résultats attendus du point de vue de l’entreprise (représentée – le plus souvent – par un responsable hiérarchique) et du point de vue de l’intéressé(e).

S’il s’agit d’une démarche personnelle, vous choisissez, suite à un entretien, ce qui vous convient le mieux :

  • soit un nombre défini de séances de coaching, avec un objectif global, des questions et sujets à aborder,
    (par exemple : préparer un entretien important, imaginer un nouveau projet professionnel, se retirer d’un engagement devenu pesant ou au contraire évaluer les conséquences d’un nouvel engagement, préparer sa retraite…)
  • soit une démarche plus ouverte, dans son contenu et dans le temps, ne limitant pas le dialogue aux seuls éléments évoqués lors de notre entretien initial, pour aborder à votre rythme, quand vous le souhaitez, les différentes dimensions de votre vie.

La place du passé ?

Souvent, on oppose à tord un coaching « orienté solutions » et une thérapie « compréhension du passé ».

Serge Ginger, fondateur de l’Ecole Parisienne de Gestalt, écrivait dans « Psychothérapie, 100 réponses pour en finir avec les idées reçues » (Dunod, 2006) :

« La psychothérapie traditionnelle est en partie un recadrage du passé : ce ne sont pas les évènements qui changent, mais notre regard porté sur eux »

« les causes de notre comportement sont autant futures que passées » [nos intentions, nos attentes]

« la compréhension explique, mais ne guérit pas »

Pour moi, l’essentiel est de retrouver cohérence, fluidité, clarté pour agir sans se faire violence.

En Gestalt, nous regardons ensemble ce qui vous habite aujourd’hui, et dans une approche humaniste faisons le pari d’accroitre votre liberté – donc votre sentiment de responsabilité –  à travers une conscience plus claire de ce que vous voulez changer et de ce qui vous a construit. Le retour sur le passé peut être utile, s’il éclaire le présent, et si cela vous aide aujourd’hui à ne plus en subir les conséquences : atténuer l’impact d’un traumatisme, ne plus ruminer un échec, ne plus répéter un comportement nocif…